Gilles Bruni
Gilles Bruni réalise depuis plus de vingt ans des installations paysagères. Sa pratique concentre ses intérêts pour le paysage, l’écologie du lieu, ses habitants et leur histoire, privilégiant les collaborations et les partenariats. Par ailleurs, il a réalisé avec Marc Babarit une trentaine d’installations paysagères, en Europe et en Amérique du Nord principalement. Il est membre des collectifs d’artistes B4collective et l’Infüsoire.
Chez joca seria
Si le lac de Grand-Lieu est un des plus grands lacs de plaine français, classé en réserve naturelle, il est aussi et surtout l’un des plus mystérieux et des plus inabordables. On dit parfois qu’il est invisible.
Pendant une année, de saison en saison, accompagné par l’association l’Esprit du lieu, Gilles Bruni a arpenté le lac et ses marais ; le traversant parfois, le contournant souvent. Pour en savoir plus sur ce lieu qui se dérobe au visiteur trop pressé, Gilles Bruni a pris son temps, il est allé à la rencontre des riverains « humains » : Alphonse, l’ancien garde-chasse ; Michel, l’apiculteur ; Jean-René, le pêcheur ; Didier, le pelletier-dépouilleur ; Christophe et Jean-Marc qui gèrent les réserves naturelles ; Jean-Paul, le propriétaire de l’île et des riverains « non-humains » : le ragondin, la carpe, l’écrevisse, l’abeille, la bloute (Carex), la mâcre, la jussie… En collectant les histoires et les savoir-faire, en ramassant des matériaux échoués sur les rives, en photographiant, en notant, Gilles Bruni a pu forger sa propre expérience du lieu pour produire des formes artistiques qui ne lui sont pas si familières comme le masque-cache ou des sculptures hybrides entre l’animal et le végétal. Au gré de ses pérégrinations Gilles Bruni a aussi développé une forme de récit singulier sous la forme d’un journal.
Pendant une année, de saison en saison, accompagné par l’association l’Esprit du lieu, Gilles Bruni a arpenté le lac et ses marais ; le traversant parfois, le contournant souvent. Pour en savoir plus sur ce lieu qui se dérobe au visiteur trop pressé, Gilles Bruni a pris son temps, il est allé à la rencontre des riverains « humains » : Alphonse, l’ancien garde-chasse ; Michel, l’apiculteur ; Jean-René, le pêcheur ; Didier, le pelletier-dépouilleur ; Christophe et Jean-Marc qui gèrent les réserves naturelles ; Jean-Paul, le propriétaire de l’île et des riverains « non-humains » : le ragondin, la carpe, l’écrevisse, l’abeille, la bloute (Carex), la mâcre, la jussie… En collectant les histoires et les savoir-faire, en ramassant des matériaux échoués sur les rives, en photographiant, en notant, Gilles Bruni a pu forger sa propre expérience du lieu pour produire des formes artistiques qui ne lui sont pas si familières comme le masque-cache ou des sculptures hybrides entre l’animal et le végétal. Au gré de ses pérégrinations Gilles Bruni a aussi développé une forme de récit singulier sous la forme d’un journal.
Arrangement végétal
Chateau de Clisson
Gilles Bruni et Arnaud de la Cotte
accompagnés de Jean-Louis Vincendeau
Chateau de Clisson
Gilles Bruni et Arnaud de la Cotte
accompagnés de Jean-Louis Vincendeau
L’Arrangement végétal est une expérience artistique menée par Gilles Bruni accompagné d’Arnaud de la Cotte dans le cadre d’une résidence d’artistes au Château de Clisson de mars 2012 à octobre 2013.
Pendant deux ans, par l’enchantement de l’Arrangement, le château s’est peuplé de personnages navigants entre fiction et réalité : le jardinier, l’artiste, le visiteur, suivis par la petite foule clandestine des plantes qui habitent le lieu. Au rythme des saisons, 14 stations se sont déployées dans les espaces compartimentés de la ruine pour proposer une histoire parallèle.
Au fil d’une conversation, ils s’interrogent sur leur rapport au lieu, au visiteur et à la plante. Au fil des images ils reconstruisent l’espace de l’Arrangement, tissent des liens parfois ténus avec une histoire intime de l’art et la pratique de Gilles Bruni.
Jean-Louis Vincendeau, historien de l’art et des jardins, porte un regard poétique sur l’ensemble de l’Arrangement végétal
Pendant deux ans, par l’enchantement de l’Arrangement, le château s’est peuplé de personnages navigants entre fiction et réalité : le jardinier, l’artiste, le visiteur, suivis par la petite foule clandestine des plantes qui habitent le lieu. Au rythme des saisons, 14 stations se sont déployées dans les espaces compartimentés de la ruine pour proposer une histoire parallèle.
Au fil d’une conversation, ils s’interrogent sur leur rapport au lieu, au visiteur et à la plante. Au fil des images ils reconstruisent l’espace de l’Arrangement, tissent des liens parfois ténus avec une histoire intime de l’art et la pratique de Gilles Bruni.
Jean-Louis Vincendeau, historien de l’art et des jardins, porte un regard poétique sur l’ensemble de l’Arrangement végétal